Il paraît normal de faire des brevets blancs en français, en mathématiques, en HGEC pour entraîner les élèves à l’examen final. Mais on se soucie moins d’organiser des oraux blancs pour l’histoire des arts. Pourtant cela serait tout aussi nécessaire. C’est un exercice particulier, parfois NOUVEAU
, dans lequel beaucoup d’élèves ne sont pas à l’aise. La classe inversée et les cartes heuristiques semblent incontournables pour gagner du temps, intéresser les élèves et recentrer le rôle de l’enseignant sur la pratique de l’oralité.

I. QU’EST-CE QUE LA CLASSE INVERSÉE ?
1. Le COURS
est fait à la maison et les exercices en classes

2. Les outils pour transmettre les connaissances
II. L’APPLICATION A L’HISTOIRE DES ARTS
1. Ce soir en devoirs : regarder des vidéos sur internet !!!
– C’est au professeur d’orienter les élèves sur internet, en leur donnant des liens pour visionner et étudier une œuvre d’art (de préférence, une œuvre non présentée en fin d’année) : « La maison France« , « Guernica« , « L’affiche rouge« , etc.
– Le travail de l’élève consiste à noter sur une CARTE
heuristique les principales informations de l’œuvre à son rythme (car il peut repasser la vidéo autant de fois que nécessaire) :


2. Le lendemain, c’est la mise en situation d’entrée
- L’enseignant voit avec les élèves convoqués, le barème et les attentes : HDA Evaluation L. Fécamp
– Tour à tour, les élèves passent l’oral blanc munis de leur brouillon : ils présentent l’œuvre, puis sont corrigés sur le fonds et la forme.

III. LES RÉSULTATS
- Les résultats attendus : moins de stress, disparition de tics fâcheux, meilleure maîtrise et précision des connaissances (avec un bémol : la classe inversée n’est pas utilisée ici pour la mémorisation -d’ailleurs est-ce le but de la classe inversée ?- : l’objectif est de vérifier la compréhension de l’information et de corriger les éventuelles mauvaises interprétations).
- Pourquoi ne pas étendre, mais ponctuellement, la classe inversée à des COURS
d’HGEC.

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